Association loi 1901 d'intérêt
général, déclarée le 29 mai 1999 JO 1368
NOS
OBJECTIFS: Aider
les villages de la région de Gorkha (Laprak, Gumda, Lapsibot, Mandre, Barpak,
Uhiya, Khorla et Keraunja, principalement
dans
le domaine scolaire.
NOS ACTIONS :
La
scolarisation du plus grand nombre possible d’enfants sous forme de
parrainages.
La construction et la rénovation de bâtiments scolaires
A Laprak la
prise en charge des salaires de 2 enseignants et de d'un correspondant
local.
A Gumda la
prise en charge des salaires de 2 enseignants.
L’achat
de matériel scolaire et pédagogique.
La
prise en charge, dans le domaine de la santé, de cas graves qui nous sont
signalés.
NOS RESSOURCES :
Les
parrainages.
Les dons
Les
conférences et projections diapos.
Les
expositions photos.
Les
spectacles (chants, danses…).
Les
ventes d’artisanat.
Les
différentes manifestations organisées par nos adhérents ou sympathisants.
Tous nos dons sont des dons
privés et nous ne recevons aucune subvention de l’état,
ni des collectivités
territoriales.
En
France, l’association est formée uniquement de bénévoles qui
donnent beaucoup de temps
et d’énergie.
L’association ne rembourse pas
aux membres du bureau les frais occasionnés
par
les déplacements liés
aux
diverses manifestations, ni les frais de téléphone.
NOTRE ETHIQUE ET
PHILOSOPHIE DE NOTRE PROGRAMME DE PARRAINAGE:
Notre
programme de parrainages a été mis en place lors de notre première visite à
Laprak, en avril 1998.
Depuis, le programme a pris progressivement de l’ampleur et concerne
maintenant tous les enfants scolarisés de 3 villages : Laprak, Gumda et
Lapsibot, soit plus de 1000 enfants.
Lors
de la création de l'association (1999) l'enseignement était assuré du niveau
1 au niveau 8. C'est pour cette raison que nous demandions aux
parrains-marraines de s'engager pour une durée de 8 ans. Avec la création de
nouveaux bâtiments, les élèves peuvent maintenant aller jusqu'au niveau 10
et passer à Laprak l’examen final SLC (School Leaving Certificate).
Pour cette raison, les nouveaux parrains et marraines s’engagent
désormais pour une durée de 10 ans.
Il faut noter également que les enfants arrêtent souvent l’école après
les niveaux 5 ou 6 (sachant lire, écrire et compter) et redoublent
fréquemment, car leur scolarité est souvent compliquée et chaotique
(participations aux travaux dans le village, dans les champs, filles aidant
les mamans et s’occupant des petits frères et sœurs…)
Par souci
d’équité et d’efficacité, notre association prend en charge les frais de
scolarité de TOUS les enfants de ces villages. Nous finançons la
scolarité des enfants (achat du matériel scolaire demandé par les
enseignants) et participons à l’amélioration des conditions d’enseignement
(achat de matériel éducatif et pédagogique) mais aucun argent n’est donné
directement aux familles des enfants, construction ou rénovation de
bâtiments scolaires et internat.e.
Notre action se veut d’abord une action collective, donc il convient
surtout de ne pas attendre une relation suivie avec l’enfant et de
comprendre que, dans ces villages très pauvres, l’intérêt collectif
prime sur les intérêts particuliers
PARRAINAGES D’ECOLES:
Nous avons institué récemment, pour deux villages que nous aidons depuis
peu (Uhiya et Khorla), des parrainages d’école. Dans ce cas, les
« parrains » s’engagent également à verser une somme minimum de 35 euros par
an. Cet argent va dans un « pot commun » et sert ainsi à aider l’école et
donc permet à tous les enfants d’aller à l’école dans de bonnes conditions
(achat de matériel scolaire et pédagogique, participation à l’achat de
l’uniforme). Ces villages étant plus isolés (le trek annuel de l’association
ne les visite pas et c’est plus difficile pour notre correspondant de s’y
rendre régulièrement), il ne nous est pas possible de gérer correctement un
système de parrainages d’enfants comme à Laprak
Toutes les
actions sont menées en coordination avec les
Comités des villages.
Nous
n’amenons aucun matériel de France et nous nous appuyons sur l’économie
locale (artisans
et commerçants).
Notre
action est toujours guidée par ces mots de
Frédéric Lecloux, extraits de
l'avant-propos
de son livre
"Au cœur de l'Himalaya":
"Si, en notre âme et
conscience, nous avons décidé de participer au processus d'assimilation
de
l'Himalaya
à la culture mondiale, nous devons nous employer à amoindrir les
effets de notre présence là-bas, c'est à dire qu'en imposant à ces peuples
le spectacle de notre manière d'être, nous devons aussi leur montrer comment
leur culture
à eux peut nous apprendre à appréhender notre monde à nous.
Nous devons dépasser le plaisir égoïste du pittoresque, de la visite musée,
pour que d'ici dix ans tous les habitants de l'Himalaya ne nous disent pas
qu'ils détestent leur pays
et veulent habiter en occident".
Beaucoup de choses ont été
faites mais il en reste mille et mille à faire. N'oublions surtout pas
que,
dans ces villages de culture Hindouiste-Bouddhiste fortement "chamanisée",
il faut être prudent, ne pas brusquer ni heurter les sensibilités. Nous
devons d'abord être à l'écoute des villageois
et ne rien imposer.