TREK A LAPRAK 2000 ( SUITE)

 

Devant la faille impressionnante, Alain, notre homme des bois, nous explique doctement que l’emplacement occupé par le village est particulièrement exposé. Tout l’environnement a été déboisé et les terrasses aménagées
et cultivées ne sont retenues par aucune racine profonde. De fortes pluies peuvent ainsi déclencher des catastrophes. Sunar nous précise que, durant la mousson, les familles vont s’installer pour plus de sécurité sur un plateau assez éloigné où ils conduisent habituellement leurs troupeaux pour paître.
Notre promenade nous permet d’apercevoir quelques fileuses et tisseuses
en plein travail, réalisant de magnifiques châles, des " bakkus "
qui les protégeront cet hiver des intempéries. Plus loin, des forgerons attisent les braises pour mettre à température les outils en cours
de fabrication, selon des méthodes ancestrales. Leurs maisons sont
les seules à posséder des toits en lauze, sans doute en raison des risques d’incendie.
Notre itinéraire nous conduit vers quelques lieux significatifs de l’organisation sociale du village créé il y a … par 3 familles venues de Mongolie.
Plus de 3 000 personnes résident actuellement à Laprak sans qu’aucun registre d’état civil ne permette d’évaluer précisément la population
du village et de conférer à chacun un véritable statut identitaire.
Deux grandes affiches ( ou fresques ?), l’une destinée à l’éducation sanitaire des familles, l’autre présentant la " famille idéale " avec deux enfants,
fille et garçon, Vers 14 h départ pour le col de… Nous suivons un chemin assez facile mais étroit et qui surplombe quelques ravins qui paraissent d’autant plus impressionnants. La pluie se met à tomber très fort
et le tonnerre à gronder au loin.
A proximité d’un campement de bergers Jean-Claude fait une chute
et se blesse au visage. La foudre a probablement frappé assez près
car plusieurs pierres ont dévalé à ce moment-là sans heureusement toucher quiconque. Probablement projeté par la déflagration qu’il prétend avoir entendu au-dessus de sa tête (ne serait-ce pas plutôt l’excès de vin népalais ?...), le blessé est extrait de sa position quelque peu inconfortable par plusieurs porteurs
(voir "les aventures de Toutain").
Il est pris en charge immédiatement par le SAMU du groupe : Isabelle, spécialiste de la Bétadine et Maryse, experte en compresses
et pansements. Après des soins appropriés et efficaces, Jean-Claude désormais " l’homme au masque de gaze " est remis sur ses jambes, équipé d’un bâton de marche en bois et délesté de son sac, ce qui somme toute est assez confortable. Les mauvaises langues diront qu’il l’a fait exprès… Mais il n’y avait pas de mauvaises langues dans notre groupe.
Une heure et demie et quelques milliers de pas plus tard nous arrivons
au campement, endroit exceptionnel à près de 3 000 m d’altitude, au pied du Darchy tout blanc de grêle, face aux montagnes: Annapurna, Bouddha Himal, Ganesh Himal, Shringi Himal, Langtang… qui à notre grand désespoir restent cachées par les nuages . Après quelques soins, le blessé du jour
se retire dignement sous sa tente et reste indifférent au paysage
(il y a trop de nuages) et à une certaine histoire de cabri, animal
qui finalement échappera au cuisinier et désertera les assiettes du repas
du soir. Il y aurait eu aussi, paraît-il, un feu de camp … mais le rapporteur de la journée resta sous la couette.
Jean-Claude et Suzanne

18 avril
L’éblouissement, l’émerveillement ! !
Réveillés à 5 h 30, nous découvrons dans toute sa majesté la chaîne himalayenne qui  s’est miraculeusement dégagée dans la nuit
de sa couverture nuageuse. L’Himal Chouli s’éclaire le premier ;
puis la Chaîne des Annapurna, dominant le Machhapuchhare encore dans
la pénombre, s’illumine et le Shringi Himal, suivi de Ganesh Himal
et du Bouddha Himal, fait miroiter ses champs de neige et de glace, tandis que le soleil pointe sur le côté du Langtang qu’il enveloppe d’une aura
de lumière. Oubliés le froid de la nuit, les fatigues et les émotions
de la veille ! Nous sommes récompensés par ce spectacle unique
et que nous garderons pour toujours inscrit dans nos mémoires.
Les appareils photos crépitent pour immortaliser ces instants. Jean-Claude pose avec Sunar sur fond de Bouddha et de Chouli. Cette nuit, il a pu dormir et a un peu récupéré de sa chute. Nous quittons le camp à 8 h 15
et marchons à travers la forêt de rhododendrons. A 8 h 45, nous atteignons le col du Darchy ; de l’autre coté du col : la Vallée des Tigres.
Nous tournons à droite et continuons sur le sol blanc de grêle, parmi
les rhododendrons, véritables arbres de près de 8 m de haut.
Nous atteignons l’altitude de 3 200 m, point culminant du trek et amorçons la descente. Naresh a droit à une leçon de linguistique comparée en anglais-français de la part de Suzanne. La descente reprend dans un sentier facile aux talus fleuris de primevères bleues. Les Népalais nous trouvent
des pierres à mica et des quartz. L’un d’eux nous joue " Reshamm fee re re " sur une herbe tenue entre ses paumes. Le groupe reprend en cœur
la chanson, suivie un moment après par " Alouette ". Les chansons s’arrêtent quand la descente devient plus abrupte et difficile et mobilise toute l’attention.
Fred ayant émis le désir de s’isoler, Francette, qui fait le guet, décide d’en profiter pour remettre son appareil photo dans son sac à dos qu’elle pose
à côté d’elle. Le sac se met à glisser insensiblement, puis de plus en plus vite et à dévaler la pente. Et alors ? Il disparaît dans les broussailles.
Et alors ? … Bimal est … est arrivé et réussit à le lui récupérer. Les cuisiniers ayant dépassé le camp prévu, nous devons descendre plus bas pour
en trouver un autre. La pente devient raide avec de nombreuses marches
et la descente est pénible. Nous nous arrêtons enfin à 13 h 15.
Nous déjeunons de chou en salade, thon, champignons, pain-fromage
et salade de fruit. Nous savourons une sieste bienvenue sous un chaud soleil. En contrebas, une source où s’ébattent des crapauds.
Nous repartons vers 15 h 15. Nous descendons encore de 500 m par
un assez bon chemin. Nous traversons un gros village sous les Namasté
des enfants. Ce village, à ethnies mélangées, semble plus riche que Laprak. Les maisons sont souvent à deux étages ; leurs toits ne sont plus
en bardeaux de planche, mais en lauze ou pour les étables, en paille ;
elles sont précédées d’un large auvent. Nous croisons de nombreux enfants en route pour l’école. A la sortie de village nous remontons de 200 m
par un raidillon assez dur, encore des marches ! Après un calcul approximatif, Henri estime à environ 3 000 le nombre de marches
que nous avons franchies aujourd’hui, soit presque 2 fois le nombre
de marches de la Tour Eiffel, mais en beaucoup plus irrégulières et inégales !
Enfin après être descendus d’une trentaine de mètres, nous atteignons
le campement, niché au fond d’une cuvette verdoyante, près d’une sorte
de piscine (un petit lac entouré de murs de pierres). Ce cadre joli
et tranquille (car assez éloigné du village) répond au nom de Sullicot.
La température est beaucoup plus douce qu’hier au soir, en raison
du changement d’altitude : notre campement est à environ 1 600 m,
au lieu de 2 900 m. Jean-Claude chasse manu militari un gros crapaud
qui avait trouvé refuge sous sa tente. Christian, fatigué et très enrhumé, préfère garder la tente plutôt que de dîner avec nous.
Le repas est constitué de soupe, riz mélangé, pommes de terre, chou-fleur, sauce blanche et de fruits au sirop. Une discussion s’engage avec Sunar
et Iman qui nous expliquent la façon de transformer un dokko pour pouvoir transporter un blessé : l’arrière du dokko est découpé et retiré pour installer le blessé, puis deux bâtons sont placés en travers pour refermer le dokko. En réponse à une autre question, Sunar et Iman donnent d’abord
des évaluations divergentes sur la longueur totale du trek, puis se mettent d’accord sur 115 km… Je pars me coucher avant que la discussion aborde d’autres sujets…
Coup de chapeau du jour :Je le décernerai aux porteurs qui sont venus
à notre rencontre dans la partie la plus rude de la descente, pour nous offrir un bon verre de citronnade, et nous permettre d’attendre sans impatience la pause-repas.
Régis et Annick

19 avril
Dès 4 h 30 le ronron des réchauds à kérosène et les chants des oiseaux nous réveillent. Nous partons plus tôt que d’habitude car la route sera longue, paraît-il…
Voici à nouveau des escaliers dans les dalles rocheuses pour franchir
la fameuse " Selle de cheval ", repère dans le lointain de notre itinéraire.
La vue sur les pentes abruptes et profondément échancrées par l’érosion est saisissante. Un incroyable lacis de sentiers sillonnent en veines ocres
ou crème les parois dénudées ou couvertes de forêts par endroits.
Nous traversons des villages animés où les enfants nous suivent
en gambadant. Les habitations sont souvent plus spacieuses
et agrémentées de balcons, ce qui leur donne un aspect moins rudimentaire que dans les régions montagneuses.
Le sentier longe les terrasses qui s’étagent à l’infini, comme des courbes
de niveau matérialisées, avec leurs cultures de maïs, haricots, riz : paysage extraordinaire qui montre l’activité incessante de ces populations.
Au détour d’un à-pic, des singes, de la même couleur que le roc, se sauvent avec une agilitéremarquable. Superbe vue sur les deux versants du goulet de la " Selle de cheval ", avec à droite (mati) une large vallée, à gauche (tala) les terrasses ocres.

 

Arrêt à midi au pied de deux énormes ficus (bodilighensa) profondément enlacés (pipal). Deux mariages avec leurs musiciens en tête agrémentent
le repas. Certains instruments de musique nous surprennent :
ils ressemblent à de grandes trompes recourbées comme des défenses d’éléphant et accompagnent de leurs sonorités bizarres les trompettes courtes et autres percussions traditionnelles (mandals). Le jeune marié
a son veston couvert de billets de banque fixés par des épingles,  tandis que sa belle  épouse, en rose bonbon, baisse les yeux sous les ovations. Toute la noce se promène en procession en chantant, nous associant
à leur joie au passage. A l’école proche, les enfants en uniforme bordeaux
et blanc récitent en anglais leurs tables de multiplication puis s’égayent dans la cour où flottent des drapeaux de prière.
Depuis notre départ ce matin, tout est légèrement voilé dans une brume humide, mais, dès que le soleil pointe son nez, la chaleur est là.
La marche de l’après-midi est agréable sur de larges sentiers d’argile ocre clair où courent des enfants qui nous saluent : " Namasté – Namasté ".
Les villages sont de plus en plus animés et l’électricité y arrive ; on voit
un tracteur, un 4X4 Toyota, des vitres aux fenêtres, on sent la ville
de Gorkha proche.  Sunar cherche un camp pour la nuit.. Il est 17 h 30, l’école d’un village nous prête son terrain de sport où les tentes sont promptement montées tandis que des groupes d’enfants accourus de tous côtés nous entourent. Le gâteau, dessert du repas du soir, est joliment décoré avec ce texte en rouge et en vert : See you soon - Trek in Laprak et Namasté en népali.Tout le personnel du trek est là, attendant patiemment le repas du soir
" Dal Bat " (riz et lentilles) offert par Sunar. Quel travail pour les cuisiniers qui ont dû préparer à manger pour 79 personnes ( 38 porteurs, 6 sherpas,
2 cuisiniers + 8 aide-cuisiniers, les 21 personnes de notre groupe, Sunar
et Iman – et j’oubliais Pure et Dambar nos deux sardars) !
Les porteurs, assis en tailleur autour de la grande bâche bleue, reçoivent
un peu d’alcool (en guise d’apéritif) qu’ils boivent à même leur assiette… Nous nous joignons à eux pour les remercier et eux-mêmes se mettent
à chanter, s’accompagnant de leur mandal tandis que certains dansent
sous la lune encore bien pleine. Femmes et enfants des environs arrivent,curieux.
A 23 h, Sunar invite toute l’équipe à regagner les tentes. L’air est bruissant du chant des grillons, du coassement des grenouilles d’une mare voisine.
Un oiseau glapit et son cri, monotone et un peu nostalgique, résonne
à intervalles réguliers jusque tard dans la nuit.
Bernadette et Anne

20 avril
Après s’être levés à 6 h 30 (une demi-heure de plus que d’habitude),
et avoir copieusement déjeuné, la traditionnelle distribution des vêtements de fin de trek s’organise . Dambar, Pure et les autres membres de l’équipe Trinetra répartissent les lots de façon la plus équitable possible et préparent les papiers numérotés pour la fameuse tombola. La loterie népalaise
se déroule dans la bonne humeur et Aïsingh remporte le gros lot avec
es superbes pantoufles roses crasseuses de Bernadette. On peut dire
qu’il est chanceux et qu’il va faire des envieux.
Nous procédons ensuite à la remise des pourboires des porteurs, sherpas
et sardars. Nous ne tardons  pas à reprendre le chemin du retour vers Gorkha et, en traversant les villages, l’électricité, la musique, les motos
et quelques voitures tout terrain nous rappellent que nous retournons peu
à peu à la civilisation. Maryse nous avoue enfin qu’elle ferait bien
les Annapurnas l’an prochain ! A la pause de midi et après le dernier déjeuner du trek, nous donnons les derniers pourboires aux cuisiniers
et aide-cuisiniers. Nous reprenons notre marche vers Gorkha sous une chaleur torride. Arrivés à destination, l’équipe charge le bus tandis que nous faisons nos derniers adieux aux porteurs qui repartent aussitôt pour Laprak. Et nous voici partis pour Katmandou, mais quel périple ! La conduite népalaise est plus que sportive et les routes quelque peu périlleuses. Mieux vaut ne pas trop regarder…
L’arrivée à Katmandou se fait sous une grosse pluie et nous retrouvons
la circulation folle, le bruit des klaxons, la pollution, tout ce que nous avions oublié durant les dix jours de trek. Le trajet est très long, car nous devons éviter le centre ville, cela à cause d’un déplacement du roi et de sa suite. Devant l’entrepôt de Trinetra, nous effectuons un changement du bus,
les chauffeurs se garent le plus près possible l’un de l’autre afin que nous puissions passer d’un bus à l’autre sans se mouiller !
Décidément, nous serons dorlotés jusqu’au dernier moment…
A l’hôtel Moonlight, nous nous remettons de nos émotions, prenons possession de nos chambres puis nous nous retrouvons en sous-sol,
dans la salle à manger, pour un dernier repas népalais. Jean-Claude, notre héros national, qui avait la lèvre assez enflée, nous rejoint un peu plus tard avec Suzanne, après s’être fait soigner par un médecin népalais pour une somme exorbitante (sera-t-elle remboursée par la sécu népalaise ? ?)
Au fait, ce bon docteur, M.Sharma (un brahmine) avait déjà soigné au début de notre séjour notre amie Catherine pour son entorse… Grâce à notre groupe, son salaire va peut-être tripler ce mois-ci. Et c’est la dernière nuit au Népal : tout le monde se prépare déjà mentalement au départ
et au retour vers la France.
Isabelle

21 avril
Et le soleil se lève sur notre dernière journée au Népal.
Après avoir regroupé toutes les valises dans une chambre, on se retrouve tous à la salle à manger pour un copieux petit déjeuner.J’ai la joie de voir notre ami Kesh, rencontré avec Sunar lors du premier trek au Népal en avril 1997. Maya, la jeune sœur de Dambar, est venue, elle aussi, nous saluer
et nous souhaiter bon voyage. Après la classe 8 à Laprak, elle poursuit
ses études à Katmandou. Elle est accompagnée de son jeune frère Dil
et d’Asta, son plus grand frère, qui était dans l’équipe népalaise de notre trek. Alors que certains optent pour la visite de Durbar Square
et le shopping, d’autres préfèrent se relaxer avant le grand départ.
Quant à moi, je vais avec Sunar et Iman au local de Trinetra pour parler
des comptes, du programme de Laprak et des projets…
Vers 14 h, les bagages sont chargés dans une camionnette : dernières cartes postales, derniers échanges d’adresse, dernière photo du groupe devant l’hôtel Moonlight… Il faut partir, mais quitter tous nos amis népalais est bien difficile. Un minibus nous conduit à l’aéroport… Les népalais
qui n’ont pas de billet d’avion ne peuvent y pénétrer. Nous devons
donc prendre congé de nos amis et échanger les derniers " au revoir " devant l’entrée. Nous sommes tristes de quitter Sunar, Iman, Dambar, Bimal, Naresh, Pure … qui, restés dehors derrière la vitre, agitent la main en guise de namaste !
Les formalités d’usage sont un peu longues et nous appréhendons l’attente inévitable avant l’embarquement. Dans la précipitation et sous le coup
de l’émotion sans doute, j’ai oublié dans le bus mon superbe bâton sculpté dont la partie supérieure est une tête d’oiseau (alouette à n’en pas douter).
Ceci me contrarie fortement car c’était le cadeau du père d’un enfant parrainé, offert juste avant notre départ de Laprak, et j’y tenais particulièrement.
Notre avion est retardé à cause d’un violent orage au dessus de Katmandou. De 15 h 35, le vol est  reporté à 17 h 40 puis à 18 h 40. Nous attendons bien sagement dans le hall en réfection. On propose à certains d’entre nous de répondre à un questionnaire-sondage émanant du ministère du tourisme népalais. Pour passer le temps, j’accepte le formulaire. Il est quelquefois bien difficile de comprendre certaines questions rédigées dans un français très approximatif, voire curieux. Alors que j’hésite entre le Népal, le Bhoutan, le Tibet et la Suisse ( ! ! ! )
pour choisir le pays de montagnes le plus "pittoresque", je vois s’approcher  de moi … mon bâton de pèlerin porté par un policier à la moustache impressionnante (Merci Sunar ! Merci Trinetra pour avoir prouvé votre efficacité jusqu’au dernier moment !) Pour nous faire patienter encore
un peu, la Biman nous offre un carton " pique-nique " et nos dernières roupies s’en vont en boissons. Nous embarquons enfin :
Alors que nous marchons sur le tarmac, le ciel nous offre, en guise d’au revoir, un feu d’artifice d’éclairs. Avant de poser le pied sur la première marche de la passerelle, mon cœur se serre comme à chaque fois
que je quitte l’Inde ou le Népal…
Après Dacca et le changement d’avion, l’escale de Dubai, et la longue nuit dans l’avion où l’on repense à tous les moments merveilleux, aux enfants
de Laprak et aux amis népalais, nous arrivons à Paris-Orly au matin.
C’est là, dans le hall d’arrivée, après récupération des bagages, qu’à regrets le groupe va se disloquer… Après toutes ces journées de partage, vécues ensemble si intensément, il est douloureux de reprendre chacun sa route… Mais nous nous reverrons bientôt pour revivre en photos et en souvenirs cette belle aventure.Les " Belfortains " iront déposer leurs bagages
à la consigne de la Gare de l’Est pour aller ensuite déjeuner
dans un restaurant voisin. Puis le cœur et l’esprit encore au Népal,
ils iront voir (ou revoir) le beau film " Himalaya " en version originale (tibétain). De nombreux Gurungs sont au générique de fin… Et puisqu’il faut bien une dernière phrase à ce livret, ce sera celle que prononce le lama Norbu à la fin du film : " LES DIEUX SONT VAINQUEURS "
Christian


LES AMIS DE LAPRAK

 


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